Articles

Les enfants

Image
© DR J'entends les enfants qui jouent au loin, ils rient à gorge déployée, c'est comme une volée de moineaux qui piaillent dans les arbres, on ne sait pas pourquoi ils sont à ce point excités, leurs jeux n'ont l'air d'avoir aucune importance, pas plus que leur cris, leurs éclats de rire, je crois qu'il n'est question que de manifester leur joie d'être. Ils sont dans une spontanéité totale, un lâcher prise dont le seul but semble être le bonheur, le bonheur et l'énergie d'être dans l'instant. Les enfants qui jouent ne sont pas ailleurs que là où ils sont, ils ne se regardent pas être, ils sont dans la vie, dans la vie pure, en dehors de tout calcul autre que celui de manifester leur joie et de se regarder la proclamer avec emphase et exagération. J'aime entendre les enfants jouer, ça me rassure, ça me berce. Des réminiscences peut-être ? Une énergie encore présente sûrement. On ne devrait jamais cesser d'être des enfants, mais ...

La concentricité

Image
© DR Je crée des cercles dans l'eau J'observe les ondes concentriques Qu'ils forment dans le fluide Ils me rappellent notre nature Ondulatoire et énigmatique Énergétique et vibratoire Je projette des cercles dans l'air J'observe les volutes éthériques Qu'ils dessinent dans l'espace Ils me disent notre caractère Poétique et transcendantal Cérébral et métaphysique Je sculpte des cercles dans la pierre J'observe les strates et la tectonique Qu'ils révèlent dans la matière Ils me racontent notre présence Éphémère et antédiluvienne Microbienne et moléculaire J'observe les cercles dans les blés J'analyse les signes et la symbolique Qu'ils façonnent dans le végétal Ils témoignent de notre réalité Multidimensionnelle et intergalactique Métamorphique et matricielle Je trace des cercles sur ton corps Je contemple les frissons et les granulités Qu'ils créent sur ta fragilité Ils trahissent ton essence Vibrat...

Le Royaume

Image
© Wim Wenders Là d'où "Je" parle Tu" ne peux interférer C'est un endroit fabuleux Sans aucune entrée Ni porte, ni fenêtre Pas même un vantail Un vitrail, un soupirail C'est un espace sans séparation Synchrone et en totale intrication Où chacun est omniprésent Quel que soit l'instant Quoique rares sont ceux Entièrement conscients d'évoluer Au cœur de sa beauté cachée Il n'y a rien à payer Pour y pénétrer Rien à présenter, aucun papier Passeport, aucune pièce d'identité Pas besoin de clef, de laisser-passer "Tu" ne peux pas y entrer C'est la seule formalité Telle est la règle du jeu Sitôt que "tu" se réveille Le charme s'évanouit, c'est simple Et c'est sans compromis "Je" n'accepte aucun vis-à-vis Son royaume est entrebâillé Pour qui sait rester centré Rester centré, c'est là le défi Ne jamais s'attribuer la magie Des événements surprenants Qui se présentent ...

T'inquiète !

Image
Gare Saint-Lazare, Claude Monet, 1877 Dur dur ce matin C'est chiffonnade et carpaccio C'est chaud, la gueule à l'envers Cerveau tension zéro Faut bien aller au chagrin Prendre le train, enquiller le métro J'écris pour me donner la niake Voir si j'ai du courage malgré le naufrage Mais, y rien dans le citron, aucune connexion Pas d'inspiration, le train accélère Son vacarme me berce, les yeux me piquent Ça vire au comatage, la narcoleptique Milk shake la débandade Tronche de daurade en fond de rame Coucou nurserie, bonne nuit les petits Tout le monde en mode veille Dans les oreilles, la Beyoncé Entre sérénade et ronfleries Mais qu'est-ce que j'ai foutu cette nuit Bordel, je suis en plein bouillon J'aligne trois phrases, je pars en légume Même les lettres sont emmêlées Je suis dans le brume, j'ai la gerbe Le cigare en biais, gueule de travers Le train s'arrête, face terrain vague Hey, t'as vu ta teutè dans l...

La matrice

Image
© Lola Mora Bia Toujours la même C'est toujours la même Tu veux du zeille Du zeillle pour sortir le gamos Tu t'affiches comme un bolos Quitte à te dépouiller  Griller ton casier, frère Toujours la même C'est toujours la même Tu veux de la braise De la braise pour biaiser la misère Niquer la galère Quitte à te cramer Te brûler les ailes, frère Toujours la même C'est toujours la même Tu veux de la maille De la maille pour sortir les meufs Pour faire la teuf Quitte à te désaper   Perdre ton âme, frère Toujours la même C toujours la même ! Tu crois que t'as le ceuvi On voit clair en toi comme de la silice Non, la silice, c'est pas du diamant, frère Y a bien longtemps que t'es plus transparent Tu es juste pris dans ta matrice Pieds et poings liés, pas besoin de police Complice du précipice, du cachot Tu es juste pris dans ta matrice Où tu t'es enfermé sans milice, frérot Tout seul et sans complice Tu es juste pris dans ta ...

La Matriarche

Image
Voilà, tu es partie, enterrée Hier, le ciel a pleuré toute la journée Tu es partie, Ma', Mam, Maman, Mamie Tu es partie, il n'y a pas que le ciel Tu sais bien, il n'y a pas que le ciel Qui a pleuré tout la journée Sous la pluie, jusqu'à la dernière pelletée On t'a enterrée, Ma', Mam, Maman, Mamie, Sous la pluie, tu es partie Nous étions tous là pour toi, Tous, même ceux qui n'étaient pas là Toi, tu as toujours été là pour nous Tous, nous étions là pour toi Hier, le ciel a pleuré, mais pas que Hier, le ciel a pleuré mais pas que Les lascars, mais pas que Les daronnes et toute le tribu Mais pas que Les couses, Tousse Tousse, ouh la la, le chagrin, Tousse le chagrin Tous, nous étions là Hier, toute la journée, il a plu Des tonnes de pluie Sous des tonnes de fleurs Des tonnes de pluie Sous des tonnes de fleurs Hier, on a pleuré, on a ri aussi Ma', Mam, Maman, Mamie, Hier, on t'a pleurée Mais pas que ...

L'architectonique

Image
© Philippe Meunie r J'ai convoqué les grandes forces telluriques En haut lieu des cathédrales énergétiques Les dires des anciens sont catégoriques Le nettoyage doit être subtil, méthodique Tout le savoir accumulé, théorique Doit être balayé, même la physique La métaphysique et autre arithmétique L'abandon doit être total, authentique Il s'agit d'un retour à l'Unique Une syntonisation symphonique En accord parfait d'harmoniques De tous les corps éthériques Afin que la Présence supraluminique Sur la voie royale alchimique Par le chemin des sages chamaniques Se révèle à l'esprit extatique Ce n'est qu'une petite mort symbolique Sur la route du voyage initiatique L'esprit averti du lecteur mystique Abdique alors de toute mécanique De pensée et de contrôle analytique Voilà la condition d'accès au magique La porte du féerique, de l'énigmatique S'ouvre ainsi jusqu'à l'archangélique Il n'est q...

Voir

Image
© DR Vois comme c'est beau Comme c'est bon Vois comme la joie vient à tes yeux Ton cœur qui déborde de larmes Tièdes et douces C'est tout ton corps qui s'écoule Pendant que ton esprit est en paix En profonde méditation En intense communion Tes yeux ne cessent de perler Au fur et à mesure que tes larmes sèchent Tu pleures tel un lac qui déverse Avec une langueur infinie Une eau qui retourne à la source Plus loin que la tristesse Plus haut que le bonheur Tu pleures d'harmonie De quiétude De compassion, d'amour Vois comme c'est beau Jean-Luc Levesque  Article suivant   Vous pouvez vous procurer mes livres ici, merci : https://www.jeanluclevesque.com/

Le grand Jour

Image
©  Jean-Luc Levesque Voilà, c'est bientôt l'heure L'heure de rentrer à la maison L'heure du retour à la source Bientôt l'heure du dénouement Des malheurs engrammés Des bonheurs enchantés Bientôt l'heure de rendre les armes De rendre l'âme L'heure de la solution L'heure des miracles, l'heure de la guérison Des âmes flétries, des corps meurtris L'heure de la dissolution Des maladies, des souffrances L'heure de la libération L'heure du retour à l'Essence Dans le vide en évidence Du retour à la Présence Du retour au grand Je À la quiétude À la Paix Le grand retour à l'Amour Bientot l'heure de l'Illumination Le grand jour de l'Ascension C'est le 30 mai 2019 , "le grand jour de l'Ascension", que tu as choisis pour t'en aller à l'âge de 88 ans. J'ai écris ce texte en pensant à toi, Mam Tau, loin de moi était l'envie de te voir partir ce matin-là, mais il f...

Filiation

Image
© DR Amas de la Vierge - Voie Lactée - Bras d'Orion - Système solaire - Vaisseau Terre - Vitesse de déplacement autour de Sagitarrius ( trou noir super massif au centre de notre galaxie) : 270 km/seconde. Vide interstellaire dégagé, sauf objet céleste malencontreusement situé sur notre trajectoire,  RAS pour le milliard d'années à venir. Mai 2019 après J.C. Projection astrale quelque part dans l'espace-temps matérialisé de nos consciences conscientes. Être en vie, à ce point alertés de notre mortalité, voila l'humaine malédiction... Se savoir rien, poussière d'étoile, organisation d'atomes en équilibre précaire, l'espace d'un instant ridicule, dérisoire incarnation de fragilité et pourtant d'une incroyable ténacité ; cette vie qui s'échine à se prolonger depuis les temps immémoriaux, des premières chimies complexes de la matière aux premiers brins d'ADN, jusqu'à notre présence... Souviens-toi de ton parcours de filiation, il e...

La somme de l'homme

Image
© Games of Thrones Combien es-tu ? Sommes-nous-je un, deux, douze ? As-tu fait le décompte des convives Là, assis à la table ronde de ta solitude ? La solitude, voilà la punition du nombre ! La boursouflure des personnages Que les masques tentent de dissimuler Tous en quête du point d'O, l'Origine des origines Je pense donc je suis Et la Providence de ne pas dévoiler le trésor ultime Car il manque à nos vertus l'essentielle qualité Celle qui surplombe ors, honneur, courage et même courtoisie Celle qui soigne de toute prétention, de toute fantaisie Celle qui libère enfin du temps perdu nos carcasses flétries D'orgueil ! Vois-tu ce que je vois dans l’œil de tous nos hôtes réunis? Alors que les vrais visages révèlent enfin l'épigone Je distingue cette trace d'humilité malgré le trône Même les épées ne sont pas en dehors de l'unité , Immortel ! Le secret ? Entends et lis : l'âme hors du corps En toute modestie, je te le dis, tu n...

Sidérale vacuité

Image
Cathédrale Notre-Dame de Paris, 15 avril 2019 © DR L'éternité s'est effondrée Il a suffit d'un clignement d’œil Juste un instant d'égarement, un oubli ! La fragilité a surgi telle une flèche de feu jaillie de nos mémoires archétypales C'est ainsi à chaque douloureuse perte de c(eux, elles) que l'on aime Un jugement divin donnant aux cendres le goût âcre des histoires dérisoires Les cathédrales meurent ainsi que les temples sacrés, les nefs gothiques et œuvres humaines C'est ainsi, la vie se transmute par purification jusqu'à réalisation de l’œuvre Pour finalement s'anéantir afin de mieux renaître et croître au cloître de nos individualités éperdues "Il n'est d'autre lieu sacré que nos monastères intérieurs, semble-t-elle nous inviter à croire, l'art révèle l'esprit qui est au cœur de nos orgueilleuses vacuités", finit-elle par céder en s'effondrant Et le maçon de se rectifier par la création jusqu'à pl...

Le goût du parfum

Image
Liegender weiblicher Akttorso, Egon Schiele, 1910, aquarelle Ce soir la lune vient célébrer la licence De tes élans timides et désordonnés Aux feux des airs humides que tout encense Dans la torride moiteur d'une nuit d'été Ta démarche fragile, tel un murmure A un goût de parfum, les volutes sucrées Et tes atours graciles, tes charmes nacrés Forment un cri fendu, l'érectile brûlure Que tu dévoiles, femme, en gestes paisibles Un long dégradé et les rondes courbures À l'espace ennobli de notes sensibles Ton corps qui s’égrène en de chaudes cambrures C'est le bal hésitant d'invites charnelles L'appel du vent, la supplique informelle Lourde d'odeurs, ta poitrine qui soulève L'effluve miellée sous tes bras qui se lèvent Et tourbillonnent, vibratile Sylphide La douce musique de tes hanches qui ondulent Tournoient, palpitent, chaloupent vers la copule La croupe en poupe et la véhémence rigide De tes seins qui chantent toutes poin...

Charlotte sometime

Image
© Ruud Van Empel Charlotte sometimes Toi Qui crois que je rêve Depuis Un mauvais rêve La vie Un paysage à découper Au couteau                     de nos désirs Les fruits en coupe à éplucher Au fil du rasoir                     de nos veines Tranchées d'amitié D'où coule Le vent qui assèche Où s'enroule                     L'espace éparpillé Alors que le feu dort A l'écorce de nos enveloppes Épelées                     de nudité Les fruits en coulpe à dévorer Mea tea Comme on découvre                 ...

La vie est ronde

Image
© Austin Kleon C'est aimer comme en mourir De trouver là, une sœur Perdue aux chants de la Terre,                                    Toi Un jour Un soir Alors que justement Autour Et dans                 Moi De lumière et non-lumière Tout s'évapore de lenteur C'est aimer comme en vivre !                    rouge          fragile La vie est                si                     ronde          subtile                          ...

Secondes déboussolées

Image
© DR La mer s'habillant de longues vagues d'écume S'infiltre au fond des cœurs Vers les profond'heures Ultimes de l'histoire des passés                  Vivre                  Surgir ! Éclaboussant à l'air qu'on hume D'éternité enluminée Les secondes déboussolées                              Puis venir...                  Mourir Au sable épouser Pour s'y rendre léger De tout le sel séché La lumière d'avant la matière Afin de revivre                  En sourire miroitant        ...

Labyrinthe

Image
© DR La ville est un beau labyrinthe Où chacun s'active et s'éreinte se croyant unique Sur le fil invisible d'une vie fragmentée L'illusion est parfaite ! La multitude, comme autant de lucioles, Disperse ton regard qui, croyant se reconnaître là T'éloigne de toi-même, en une myriade de semblables Tu es perdu dans le vide de ton immense demeure... Humanité, tu frémis dans une quête d'amour inassouvie Que la mort semble démultiplier depuis ton point d'origine Alors, le doute s'empare de ton esprit qui s'interroge : Où se trouve donc la Lumière qui mène à la vérité ? L'Essence de ce Tout qui te révèle et t'emprisonne Cette autre dimension où tu es continuellement Sans en avoir conscience, alors que tu en es le centre ? C'est toi, là, maintenant, où et qui que tu sois Il te suffit d'arrêter de chercher, tu es ce que tu as été et ce que tu seras, Là et ailleurs, depuis toujours, au cœur, là, juste là... ...

Création consciente

Image
© Gregory Colbert Tu es lié par le sort L'humanité n'est qu'une ! Intense respiration... C'est ta quête et ton destin Nous sommes immensité Condamnés à être libre À franchir la frange fragile du jour Et de la nuit étoilée Reflet du miroir de l'infinitude De la création consciente d'elle-même À travers nous...   Jean-Luc Levesque  Article suivant   Vous pouvez vous procurer mes livres ici, merci : https://www.jeanluclevesque.com/  

Habillé de toi-même

Image
"Ma présence n’est pas ici. Je suis habillé de moi-même" (Paul Eluard, 1895-1952) Le sais-tu ? Tout autour de toi se trouve un royaume Où réside la source de ton identité Où préside l'origine de toute chose... Quand tu as traversé le miroir des réalités, Tu as atteint le point de non retour à toi-même Tu ne peux plus que naviguer sur le fil A la fois absurde et magique de la vie Armé de ta seule foi, te voilà cheminant Au milieu du flot lancinant des banalités Une vigilance sans faille est requise Une parfaite discipline et une constante attention te sont demandées Sous peine de sombrer dans la folie de l'illusion Où se meut l'humanité... Jean-Luc Levesque  Article suivant   Vous pouvez vous procurer mes livres ici, merci : https://www.jeanluclevesque.com/

Mallarmé

Image
Job, Léon Bonnat, 1880 Le Mallarmé miroitant À ses vers étincelants Guide les pas du vieillard Au passé du vieux phare Mais l'Univers a jadis créé Loin d'un siècle oublié Le cruel dilemme du hasard Dont nécessité se pare ! Avatar ! Répond le poète Plus tôt que Dieu ne créa Jamais renouveau d'ascète Où nul après n'existera Pendant qu'Adam préexistant Dans le désordre libéré Règle l'ordre emprisonné De l'alphabet patientant De la folie schizophrène Jusqu'au tarot du pendu Dites ? Combien de peines Vaines et d'arts suspendus Jean-Luc Levesque  Article suivant   Vous pouvez vous procurer mes livres ici, merci : https://www.jeanluclevesque.com/

La règle du je

Image
Pagode Dhammakaya, Thaïlande © DR C’est le je qui tu Espace sacré de nos consciences Où nous sommes la somme de ce qui est Et pourtant pas la totalité De notre êtreté Tu es donc parce que je suis Et tu ne me hais point Parce que tu me reconnais Comme le reflet de toi-même Dans un miroir où tu aimes À contempler en ton temple intérieur Ce je qui est un autre Et n’est pas si différent Finalement de celui que tu es Sous ton masque d'identité    Jean-Luc Levesque  Article suivant   Vous pouvez vous procurer mes livres ici, merci : https://www.jeanluclevesque.com/  

L'espace est si vaste

Image
© DR Quelques mots papillonnés en pointillé Sur la ligne de crête de la raison raisonnable. Illuminations astrales, les virgules scintillantes En toile de fond de nos âmes en suspension : L'attente d'espaces hors dimensionnalité. Le spectacle de la liberté : être le centre de tout, Tout en étant rien, sinon un point de flamboyance, Le centre ultime du cercle de la vie. Et que vibre l'harmonie parfaite, En monade céleste accomplie. La formidable énergie ! Que ne savons-nous notre provenance ? Notre destination ? Nos fulgurances ? Oh, des mots simples, Il n'y a pas lieu de compliquer ce qui ne l'est pas. On se crée tellement de secrets... Homme, poussière d'étoile, tu brilles de la même flamme que tes grandes sœurs au firmament. L'Univers est si vaste et tu es un tel mystère... Parles-moi de tes différences que je puisse mesurer jusqu'où tu t'es éloigné de ta vraie nature. Tu n'es pas ce que tu crois... Le mental me...