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Erratum

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© DR Quelquefois S'entend                               Le temps Les murmures                     Jouets qu'enivre le vent Les miettes du passé Oublié s'effritent                                            A l'or                                   Les ailes Dansent                               Et raniment d'éclats Les oiseaux blancs             Tourbillonnant                 ...

Le clown articulé

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© DR C'est le silence qui nous lie Juste    !     pendant l'explosion * Le temps d'un sablier De quelques mondes, fécondes secondes D'humides émois, moites et froids Renvois de lait,      Les déchets dérigolés      En terme autodictateurs Le Verbe ! En gosses déjarmés de frêles fusils A tes lèvres difformes qui crackent      Sous la croûte bée de tes or heures Miettes de mots Désenjambées D'actes adultérinés au theatrum mundi Qui s'écroule sous tes yeux à vide     De clown articulé ! Une larme à ton œil Mon œil     D'homme civilisé     Lisez les viles fixations     Les odieux maquillâges...       Hommes et femmes Non !               convergés dans la géhenne       Gemmes et pommes     Qui dénoncent l'intelligence affolée ...

Le temps d'un mouvement

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© DR La mine agraphitée au corps mental Chante au vent fou les prémices de désordre Elle hasarde au papier destructeur de vie Nos frères « désensévés » Lézarde avec vigueur, rature, écorche : Le verbe est tôt déjà né ! Récité en sus, les mots l’éculent en contradiction L’équilibre est rompu La vie est ! Toutes ces bouches pour Rien que des vies « Seules » Aux estomacs trop avides Aux esprits trop rigides De peur De ne pas y gober la totalité « Cette manie de thésauriser ! » La peur de manquer Le trou noir digère (la bête a faim de globalité) Les hurlements stridents  En belle musique de matières compressées L’ultime fornication pour une résurgence En fleur décomposée Propre à renaître au mouvement perpétuel * C’est la vie qui est avide Du bourgeon à la fleur Une étincelle dans le vide Que nous électrisons de nos présences Le temps d’un instant Le temps... D'un mouvement   J...

Fils de Lumière

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© La création d'Adam (1508-1512) Michel-Ange (1475-1564) Tu veux la vérité ? Il n’y a pas de séparation   L’esprit n’a pas de sexe Il est vide Le vide est ton plein Ton souffle Ta respiration ! Tu es l’Univers Un, uni vers celui… Que tu n’as jamais Cessé d’être Enfant de la Lumière D'avant la Lumière Tu comprends ? Le vide est Amour L’Amour est ton origine Ton chemin, Ta destination ! Oublie-toi un instant, (Le temps d’une vie) Il n'est que le temps Qui t'illusionne La matière Qui t'emprisonne Oublie-toi dans l'instant Tu ne peux pas t’échapper...   Jean-Luc Levesque  Article suivant   Vous pouvez vous procurer mes livres ici, merci : https://www.jeanluclevesque.com/

Le nombre éclair

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© Marshall Lefferts Une bonne journée pour écrire. Et rire... L'écrin des mots pour dire : « Ohé, vitesse du mouvement, circonvolution cérébrale, Assis à califourchon sur la folle chimère de mes pensées, J’imprime en creux l'écran blanc d'une feuille où tu vas te lire. » Quoi ? Je ne suis que le cavalier de cœur, Je ne te quitte jamais, tu sais bien… Non, ne me cherche pas Je suis ! Ton nombre   E L C                                  I             A                                    R J’éclaire ton ombre d’or Pas d’aura mystérieuse Que cherches-tu ? L’a...

Quelques secondes

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Serpents d'eau - 1907 © Gustav Klimt Cela fut en quelques secondes L'espace d'un instant Comme on vit, comme on respire Et comme on crève Cela fut en quelques secondes De la matière dans le monde L'éclat d'un diamant Pas même l'envie, juste un soupir "Voleur de rêves, Va ! " Tuent les yeux à la ronde Sans savoir ta nuque blonde Au matin chantant Les sons d'une harpe en délire Nues sur la grève Toi, les frêles Jocondes Tes lèvres ou les baisers ivres Sur la plage au vent De ta mer au jusant qui retire Ses eaux en trêve Ce ne fut que quelque secondes Et cela dure une éternité Ces moments en suspens A ne pas vivre, à ne pas mourir Que se lève en rêve Un jour, une nuit oubliée Dans tes bras à caresser Des cieux brûlants Juste les frôler, pas même jouir Le souvenir de la sève Et les siècles perdurés Où nous fûmes par milliers Les lits susurrant Depuis l'aube jusqu'aux avenirs Le voile qui se lève E...

Rêve d'humanité

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© DR Aurais-je assez de temps pour te dédier Les eaux de mes terres sans renier Ces torrents tortueux où j’ai disparu Jusqu’à te nourrir de pluies éperdues ? La plaine est sourde, le temps y creuse Là, le soleil gourd, la nuit peureuse Doucement mon lit, telle une mort Mais je suis déjà né, l'auguste sort ! J’aurais aimé être à ton océan Pur de toute vie, limpide cristal Me lover de nudité en ton lit fatal Frais jailli de la source, blanchi des vents Des boues. Des sangs ! Et larmes séchées… Nous aurions été le seul enfant Rêve… Et ri l’immense éternité De notre instant aux grands éléments   Jean-Luc Levesque  Article suivant   Vous pouvez vous procurer mes livres ici, merci : https://www.jeanluclevesque.com/

Illusion des réalités

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©DR Quelque part Dans un endroit qui importe peu... Un homme est là, Immobile Sans mouvement, Il observe le lent cheminement Des êtres et des choses Il pense Quelque part Dans un endroit qui n’a pas d’importance Un homme pense, Il pense à tout, Il pense à rien Difficile de penser à rien Difficile d’être immobile Souvent, là où l’homme pense, l’homme va L’homme pense souvent mal, Alors l’homme va mal C’est une chose que d’être… Des êtres et des choses L’homme pourrait discourir à l’infini, Mais l’homme ne dit rien Il pense     Un homme pense que quelque part, Il a peut-être quelque chose à dire... Quelque part, Sous des allures de ne rien dire, L’homme dit des choses, Des choses de rien Ou pas grand chose... C’est difficile de dire, On parle tant pour ne rien dire, Alors que dire Se dire qu’on s’aime ? Si on s’aimait comme on le dit, On n’aurait pas besoin de se le dire, On s’aimerait un point c’est tout...