Rêve d'humanité
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Aurais-je assez de
temps pour te dédier
Les eaux de mes
terres sans renier
Ces torrents
tortueux où j’ai disparu
Jusqu’à te nourrir
de pluies éperdues ?
La plaine est
sourde, le temps y creuse
Là, le soleil
gourd, la nuit peureuse
Doucement mon lit,
telle une mort
Mais je suis déjà
né, l'auguste sort !
J’aurais aimé être
à ton océan
Pur de toute vie,
limpide cristal
Me lover de nudité en ton lit fatal
Frais jailli de la
source, blanchi des vents
Des boues. Des
sangs ! Et larmes séchées…
Nous aurions été le
seul enfant
Rêve… Et ri l’immense
éternité
De notre instant
aux grands éléments
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