Je est un autre
À l'ambre de Sélénie ©DR |
"Je est un autre", disait Paul Eluard*, ce n'est pas que nous ne sommes pas qui nous sommes, ce qui nous définit est beaucoup plus vaste que cette ridicule identité dans laquelle il faudrait ranger notre immensité.
Comme la plupart des humains sur cette planète, nous nous pensons propriétaires de notre conscience et de notre corps, mais ce dernier nous quitte après quelques secondes d'existence et notre conscience avec. C'est comme si nous n'avions jamais existé.
À qui appartient ce corps, qu'est-ce qui se cache derrière cette conscience ?
Le corps, chacun le sait, retourne à la terre, sa décomposition atomique est totale. Un retour aux origines, nous devenons feu et retournons à la lumière après que notre étoile aura explosé.
On voit exactement ce que ce point de vue produit en ce moment, une prédation acharnée des ressources planétaires avec pour résultat la destruction de notre biotope. Un total désintérêt pour l'autre, nous nous jetons sur les ressources de la planète comme des prédateurs affamés sans nous soucier de ce qui restera pour l'humanité à venir.
Je devine la réponse du sceptique : tout n'est que pur hasard, parmi les 100 milliards de galaxies contenant quelques 100 milliards de soleil autour desquels gravitent des milliards et des milliards de planètes, la vie continue certainement ailleurs, ce qui est détruit ici renaît là, il ne s'agit que d'expériences sans aucune finalité. L'Univers est tellement vaste qu'il peut se permettre d'accueillir des milliards et des milliards d'expériences et celle qui est menée sur cette planète n'est qu'une expérience parmi d'autres.
À qui appartient ce corps, qu'est-ce qui se cache derrière cette conscience ?
Le corps, chacun le sait, retourne à la terre, sa décomposition atomique est totale. Un retour aux origines, nous devenons feu et retournons à la lumière après que notre étoile aura explosé.
Quant à la conscience, selon le dogme de nos sociétés matérialistes, elle disparaît avec le corps, puisque générée par le cerveau. Lorsque l'espèce humaine aura disparu, il ne restera rien de la conscience qui aura émergé à travers nous sur ce grain de sable perdu dans l'immensité galactique. Lorsque notre soleil aura brûlé son hydrogène pour enfler jusqu'à absorber la planète, ce miracle formidable que l'apparition de la vie et de la conscience dans la matière s'évanouira à jamais dans le vide interstellaire.
C'est pratique comme doctrine, tout ceci ne sert à rien, ne suit aucune logique et ne mène à rien. On ne doit rien à personne, nous ne sommes sujets à aucun devoir envers quoi que ce soit, il ne reste qu'à profiter de ce que la Terre nous offre, puisque tout est foutu d'avance et advienne que pourra. La vie n'est qu'une absurdité totale.
On voit exactement ce que ce point de vue produit en ce moment, une prédation acharnée des ressources planétaires avec pour résultat la destruction de notre biotope. Un total désintérêt pour l'autre, nous nous jetons sur les ressources de la planète comme des prédateurs affamés sans nous soucier de ce qui restera pour l'humanité à venir.
Soit, à quoi donc servirait cette conscience qui illumine nos existences ? Pourquoi l'éventualité d'une vie émergeant de la lumière ? Pourquoi l'apparition de la conscience dans la matière ? La vie est d'une telle banalité, pourquoi s'embarrasser à la respecter ?
Je devine la réponse du sceptique : tout n'est que pur hasard, parmi les 100 milliards de galaxies contenant quelques 100 milliards de soleil autour desquels gravitent des milliards et des milliards de planètes, la vie continue certainement ailleurs, ce qui est détruit ici renaît là, il ne s'agit que d'expériences sans aucune finalité. L'Univers est tellement vaste qu'il peut se permettre d'accueillir des milliards et des milliards d'expériences et celle qui est menée sur cette planète n'est qu'une expérience parmi d'autres.
Mais alors pourquoi la vie serait-elle une finalité naturelle de l'évolution de la matière ? Existe-t-il un dessein à cette épiphanie ?
La conscience de soi ne serait qu'une évolution logique ou accidentelle survenue à quelques espèces animales dont la nôtre et l'Univers ne poursuivrait aucun but, il serait vide et froid, sans finalité aucune. Il serait mort dès sa naissance, tout comme la Terre, morte elle aussi. Un agglomérat d'atomes apparus d'on ne sait où ? Qu'importe de toutes façons... Nous serions les seuls à être intelligents. Nous serions les seuls dans l'Univers et notre présence ne serait qu'un pur hasard, une vulgaire loterie. La vie ne serait qu'une totale aberration...
La conscience de soi ne serait qu'une évolution logique ou accidentelle survenue à quelques espèces animales dont la nôtre et l'Univers ne poursuivrait aucun but, il serait vide et froid, sans finalité aucune. Il serait mort dès sa naissance, tout comme la Terre, morte elle aussi. Un agglomérat d'atomes apparus d'on ne sait où ? Qu'importe de toutes façons... Nous serions les seuls à être intelligents. Nous serions les seuls dans l'Univers et notre présence ne serait qu'un pur hasard, une vulgaire loterie. La vie ne serait qu'une totale aberration...
Voilà ou nous en sommes...
L'erreur de l'humain, c'est de penser que sa capacité à comprendre son environnement lui donne légitimité à le contrôler. Il aurait tort de de se priver puisque tout a bien fonctionné pour lui jusqu'ici. À force de conquêtes sur la nature, il s'est arraché à sa condition animale.
La physique quantique vient de nous révéler que de la volonté de l'observateur dépend le résultat de l'observation. En d'autres termes, la lumière interagit avec nous, nous sommes les créateurs de notre réalité. Enfin, affirmation encore plus radicale : sans observateur, il ne peut y avoir d'expérience, elle n'existe tout simplement pas. Pour faire encore plus court : la vie est conscience et la matière est de nature vibratoire.
La physique quantique fait désormais partie intégrante du nouveau paradigme de compréhension de l'Univers. Nous ne pouvons plus affirmer que nous apprécions notre environnement sans y intégrer la notion de conscience. La conscience est à l'origine de l'Univers. La conscience, dont nous possédons seulement une particule, c'est l'Univers en train de s'expérimenter à travers nous.
Que nous dit la physique quantique ?
L'erreur de l'humain, c'est de penser que sa capacité à comprendre son environnement lui donne légitimité à le contrôler. Il aurait tort de de se priver puisque tout a bien fonctionné pour lui jusqu'ici. À force de conquêtes sur la nature, il s'est arraché à sa condition animale.
La physique quantique vient de nous révéler que de la volonté de l'observateur dépend le résultat de l'observation. En d'autres termes, la lumière interagit avec nous, nous sommes les créateurs de notre réalité. Enfin, affirmation encore plus radicale : sans observateur, il ne peut y avoir d'expérience, elle n'existe tout simplement pas. Pour faire encore plus court : la vie est conscience et la matière est de nature vibratoire.
La physique quantique fait désormais partie intégrante du nouveau paradigme de compréhension de l'Univers. Nous ne pouvons plus affirmer que nous apprécions notre environnement sans y intégrer la notion de conscience. La conscience est à l'origine de l'Univers. La conscience, dont nous possédons seulement une particule, c'est l'Univers en train de s'expérimenter à travers nous.
Que nous dit la physique quantique ?
Avant la chose réelle, matérialisée, manifestée, il y a la conscience qui observe et influence l'expérience, il y a l'observateur.
Allez encore un petit effort pour découvrir qui se cache derrière ce Je que tu penses être à toi tout seul, je te le répète, tu es beaucoup plus que tu crois être...
Allez encore un petit effort pour découvrir qui se cache derrière ce Je que tu penses être à toi tout seul, je te le répète, tu es beaucoup plus que tu crois être...
Il ne s'agit pas de faire allégeance à une idéologie quelconque, la science ne peut qu'abandonner son rationalisme archaïque si elle veut continuer d'évoluer en tenant compte du nouveau paradigme que la physique quantique nous dévoile.
La conscience est à l'origine de la lumière. La matière, c'est de la lumière à basse énergie vibratoire. La vie comme possibilité est contenue dans la matière telle l'inéluctabilité d'une équation mathématique.
Fascinant non ? Partout où la vie trouve les conditions exobiologiques à son émergence, elle survient telle une fleur qui surgit d'une matière en apparence inerte.
Il n'y a que deux réponses à cette réalité, l'absurde ou la conséquence d'une rationalité immuable que sont les lois régissant les interactions dans la matière.
Le hasard ou la nécessité ? Et il n'y a qu'une réponse raisonnable, la succession de deux hasards insensés, celui de la création de l'Univers, puis celui de l'apparition de la conscience dans la matière, ça fait trop de
coïncidences et un ratio de probabilité impensable, c'est-à-dire une suite d'heureux hasards statistiquement impossibles.
Pour clore, la seule solution rationnelle à cette énigme, c'est d'inclure un plan de conscience à l'expression de la réalité.
La conscience précède la mathématique froide de l'Univers. Notre propre conscience influence la réalité a venir. Ce que nous pensons altère notre futur. L'évolution a offert un long cou à la girafe parce qu'elle désirait accéder aux succulentes feuilles qui narguaient sa petite taille d'ancienne gazelle. L'évolution est interactive et l'Univers a permis à la vie d'exister parce qu'elle a été envisagée avant même sa création, évolutive...
Pour que l'évolution soit effective, il faut que l'expérience d'une vie puisse modifier celle à venir et possède donc la capacité d'écriture dans son dictionnaire d'adn. Que de chemin parcouru depuis la lumière.
L'évolution n'est pas le fruit du hasard mais bien d'une intelligence avec laquelle tu es en communication constante.
Voilà ta vraie nature !
"Je est un autre", nous sommes beaucoup plus que ce nous croyons être. Il suffit de se faire de la place pour s'accueillir, frères en humanité, luminosité ? Nous ne sommes pas que des corps**.
Nous ne pouvons pas nous rater !
* Paul Eluard (1895-1952)
** «Ce que nous appelons matière, c’est de l’énergie dont la vibration est si basse qu’elle ne peut-être perçue par les sens. Il n’y a pas de matière».
Albert Einstein (1879-1955)
Albert Einstein (1879-1955)
Commentaires