Le chaos
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C’est le chaos dans sa tête qu'il projette
Sur cette planète où il ne voit que douleurs
Le misérable analphabète de cœur
Il appelle "monde" le théâtre de ses peurs
De ses défaites et du bout de sa lorgnette
Ne voit que pleurs, heurts, malheurs
Dont il accuse l'autre là, d'être l'auteur
Il voudrait que chacun partage sa rancœur
La boursouflure, la dégoulinure
Il jacasse à tort et à travers, il tempête
Dans les médias, les télés, les gazettes
Il voudrait mettre la main sur le pouvoir
Prendre enfin sa revanche de pantomime
L'apeuré attardé par son mental de victime
Il nous asperge de ses anxiétés, le couard
De sa psychose du grand remplacement
Le craintif, le maladif, sombre caricature
Du facho, doublure de réac sans figure
Il imagine laisser son nom dans l'histoire
De l'humanité, gueule ouverte tel un urinoir
À ravaler sa haine de franchouillard voûté
Je pisse à la raie de ce bouffon de trouillard
Et conchie tous ces polichinelles politicards
Acoquinés aux idées de ce tartufe dégénéré
Ce péteux qui nous imagine hébétés
Au point de gober sa tambouille frelatée
Et de l'adouber tel un prince consacré
Sacrés cons que nous serions de laisser
Ces fétichistes d'eux-mêmes, ces idolâtres
Ces quenellistes, ces dérisoires autolâtres
Nous emmener, tels des morts vivants
Au cimetière de leurs fantômes branlants
Visiter un enfer jonché d'abrutis passionnés
D'heils trépassés et de gloires immémorées
Curieuse race d'hominidé qu'homosapiens
Qui s'imagine différent de ses congénères
Et se proclame, de tout l'univers, le Prince
Oubliant son ancienne lignée de mammifère
Et sa proximité avec tout le vivant sur Terre
Deux narines, une bouche et un trou de cul
Voilà la vérité quant au risible malentendu
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