Béance
Le désespéré, 1845, Gustave Courbet (1819-1877) |
Au cœur de ton humanité
Elle trône telle une vigie
Au beau milieu de ta réalité
Elle te hurle danger
Là où il n'y a rien à redouter
Te persifle complot et machination
Là où il n'y aucune conspiration
Elle accuse un responsable
Coupable de ta vie lamentable
L'autre là, le différent, l'indésirable
C'est une petite folie, tu me diras
Dont tu t’accommodes des tracas
Qu'elle cause à ta craintive tranquillité
Car tu n'es pas maître de tes pensées
Voilà une des raison de tes anxiétés
Incapable que tu es de contester
Ce que t'affirme le petit tyran
Qui a fait siège de ton entendement
Ce dictateur, cet oppresseur
Qui se nourrit des tes peurs
Celui qui gamberge sans ton autorité
Et qui a pris possession de ta lucidité
Tout ça ne serait pas problématique
Si en ces temps d'échanges frénétiques
Tu ne te mettais à délivrer tes insanités
Et à former communauté de dégénérés
Sur réseaux sociaux et autres canalisations
Car tu crois tellement en tes divagations
Que tu as fini par oser les partager
Il n'est qu'un pas avec la simplicité d'esprit
Que tu as enjambé sans une once de perplexité
Elle trône telle une vigie
Au beau milieu de ta réalité
Elle te hurle danger
Là où il n'y a rien à redouter
Te persifle complot et machination
Là où il n'y aucune conspiration
Elle accuse un responsable
Coupable de ta vie lamentable
L'autre là, le différent, l'indésirable
C'est une petite folie, tu me diras
Dont tu t’accommodes des tracas
Qu'elle cause à ta craintive tranquillité
Car tu n'es pas maître de tes pensées
Voilà une des raison de tes anxiétés
Incapable que tu es de contester
Ce que t'affirme le petit tyran
Qui a fait siège de ton entendement
Ce dictateur, cet oppresseur
Qui se nourrit des tes peurs
Celui qui gamberge sans ton autorité
Et qui a pris possession de ta lucidité
Tout ça ne serait pas problématique
Si en ces temps d'échanges frénétiques
Tu ne te mettais à délivrer tes insanités
Et à former communauté de dégénérés
Sur réseaux sociaux et autres canalisations
Car tu crois tellement en tes divagations
Que tu as fini par oser les partager
Il n'est qu'un pas avec la simplicité d'esprit
Que tu as enjambé sans une once de perplexité
Pour faire vérité de tes aliénations
Puisqu'on se dit tout aujourd'hui
Je te le dis, le seul mot bien pesé
Qui pourrait faire épaisseur à ta vacuité
C'est celui que tu te gardes de prononcer
Va ! N'aie pas peur de goûter ce silence
Dans lequel va se révéler ton insignifiance :
Ton anomalie, ta misère, ta carence
Je te le dis, le seul mot bien pesé
Qui pourrait faire épaisseur à ta vacuité
C'est celui que tu te gardes de prononcer
Va ! N'aie pas peur de goûter ce silence
Dans lequel va se révéler ton insignifiance :
Ton anomalie, ta misère, ta carence
Il y a que tu voudrais que chacun pense
Comme, libre, tu crois que tu penses
Comme, libre, tu crois que tu penses
Vois l'immense étendue de ta déficience
Vois la béance de ton intelligence
Commentaires